Une rencontre pleine d’espoir

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29 nov. 2019

Une rencontre pleine d’espoir

Des étudiants de l’Institut des Métiers de la Musique (IMM) ont eu la chance de rencontrer Malca à l'école. L’artiste franco-marocain très talentueux a une carrière et un parcours qui donnent de l’espoir.        
    
Qui est  Malca ?
Musicien, auteur-compositeur et producteur de 31 ans, originaire de Casablanca, Lionel Malca a commencé à se produire en public dès l'âge de 12 ans. À 18 ans, il s’installe à Paris et très vite, en parallèle à ses études à l’IMM, il signe avec TF1 pour jouer des reprises d’Elton John et effectuer une tournée dans plus de 60 salles sur toute la France. Tout s’accélère, les tournées, la production musicale et les projets en solo. Il réalise notamment «Casablanca Jungle EP» sorti chez Arista France et Jakarta Records. On le retrouve sur scène aux Transmusicales ou au New Morning, en playlist sur Konbini, dans les colonnes des Inrocks… et ses vidéos font le tour du monde. Bref, il arrive à tout faire avancer !

Aujourd'hui, Malca poursuit également sa carrière de producteur. Il travaille avec des rappeurs marocains, vient de produire une compilation pour Barclay et surtout, fait partie du collectif Naar qui cherche à promouvoir la rencontre entre rappeurs et beatmakers marocains avec des artistes internationaux. Il a d’ailleurs récemment produit, pour ce collectif, un album de trap marocaine, Safar (voyage en arabe), rassemblant des artistes venus d’Europe et d’Amérique du Nord, tel que Lomepal, Dosseh ou Koba LaD.

Malca à l’IMM
Malca est une personne très dynamique et pleine de joie. On peut voir en lui une réelle envie d’atteindre des objectifs et surtout de réaliser des rêves ! Il est une véritable source d’inspiration pour les étudiants. Leurs témoignages abondent dans ce sens car Malca a véritablement partagé son expérience. Un exercice finalement assez facile pour lui puisqu’il était dans leur situation il y a quelques années.  

Rolland, par exemple, affirme que l'artiste-producteur était «vraiment là pour nous». Selon lui, les mots et les conseils de Malca sont teintés de bienveillance. «Il s’est sûrement senti chargé d’une mission, revoyant son passé sur nos visages».  
Pour Joséphine, cette rencontre a été révélatrice en termes de motivation car elle a insufflé l’envie générale et commune de «faire» en plus d’«apprendre». Malca l’a explicitement rappelé : «dans le monde de la musique l’expérience compte autant, voire plus, que la formation». Sortir d’une zone de confort et prendre des risques, même s’il faut se tromper, restent de bons moyens d’apprendre et d’avancer.   
Selon Elke, «Malca est sans aucun doute l’une des personnes des plus motivantes que l’on ait rencontrées». Elle retient une devise qu’il a fait sienne («do it yourself!») et mesure l’importance de la persévérance et même du culot dans certaines situations.   
Pour Nicolas, la démarche artistique de Malca est exemplaire. Il a réussi à assembler ses origines aux musiques urbaines et «même s’il a commencé en tant que chanteur pop, il a su déceler dans son entourage des potentiels afin de marquer un peu plus sa carte hip-hop, ainsi qu’une identité artistique et visuelle précise». Malca vient de Casablanca, un pays où ont cohabité durant des siècles les cultures arabe, musulmane, amazigh et juive, en paix et en totale tolérance. C’est aussi un message qu’il véhicule.

Nicolaï, lui, est convaincu, que «Malca a profité de son intervention pour nous motiver, nous pouvons désormais le prendre comme un modèle. Il faut travailler dur pour aller loin».   
Yohann, de son côté, retient qu’à la fin de la rencontre, «Malca nous a posé des questions sur nos projets. Il nous a donné des conseils, de manière très amicale, comme il a sûrement apprécié qu'on lui les donnent dix ans plus tôt».

Un intervenant comme Malca donne aux étudiants la possibilité de se projeter en avant, d’imaginer un bel avenir et de vouloir réaliser des rêves. Il confirme ce que Paul Bessone dit souvent: « de toute manière, on peut difficilement atteindre ce qu’on ne vise pas. Alors autant viser de belles choses ».

Merci à Malca, aux étudiants et notamment à Chloé pour la rédaction

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